7 août / L'aiguille creuse de John O' Groat

Comme on nous l'annonce d'emblée (et non sans fierté), nous sommes désormais au vrai nord, au bout de la route.


Ce que nous voyons est magnifique : la falaise descend en pente douce, nous sommes dans une verte prairie, 100m (au moins) au dessus de la mer ! A couper le souffle. Nous sommes quand même rassurés de trouver une barrière...

Il y a une plante étrange, cela ressemble à du coton (et c'est vraiment tout doux), mais il me semble que le coton pousse dans les pays chauds ? Qu'est-ce donc ? Si vous avez une idée...

Elle recouvre la prairie, et ne pas savoir la nommer ne traumatise pas pour autant les enfants qui se font une joie de partir en cueillette.

Enfin, en avançant un peu le long de la falaise, on découvre une aiguille creuse ! (oui, nous étions en haut de cette falaise ! ça donne le vertige, non ?)

En face, deux immenses îles-rochers pointent vers le ciel, conséquences de l'érosion et du temps qui passe.

Nous ressentons un sentiment de plénitude, pour ce voyage que nous attendions avec impatience, dans notre unité familiale qui s'est décuplée avec ces 4 semaines de promiscuité, dans ce paysage qui pousse à la contemplation de la grandeur de Dieu et de notre petitesse face à sa création.
Et nous ne sommes pas au bout de nos émotions...
Commenter cet article
F
O
A